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http://www.universalis.fr/encycloped...te-restreinte/
Encyclopaedia Universalis: "...l'expérience (1887) des deux physiciens américains Albert Abraham Michelson et Edward Williams Morley avait indiqué cependant que la simple loi d'addition (vectorielle) des vitesses issue de la cinématique classique était mise en défaut dans le cas où l'on considère la vitesse de la lumière et celle de la Terre : la vitesse de propagation d'un signal lumineux apparaissait comme indépendante de la vitesse du laboratoire et donc de la vitesse relative de l'instrument de mesure. Pour rendre compte de ce fait, une solution ingénieuse avait été proposée dès les années 1889-1892 par l'Irlandais George Francis Fitzgerald et le Néerlandais Hendrik Antoon Lorentz : tout corps se mouvant dans l'éther serait raccourci par un facteur qui augmenterait avec sa vitesse ; si la vitesse devenait égale à celle de la lumière, il serait complètement aplati." La loi d'addition des vitesses issue de la cinématique classique n'a pas été mise en défault par l'expérience de Michelson-Morley - plutôt, elle a été confirmée. Le résultat nul de l'expérience montrait que la vitesse de la lumière dépendait et de la vitesse de l'émetteur et de la vitesse de "l'instrument de mesure", comme le prédisait la théorie de l'émission de Newton: http://www.philoscience.unibe.ch/doc...S07/Norton.pdf John Norton: "These efforts were long misled by an exaggeration of the importance of one experiment, the Michelson-Morley experiment, even though Einstein later had trouble recalling if he even knew of the experiment prior to his 1905 paper. This one experiment, in isolation, has little force. Its null result happened to be fully compatible with Newton's own emission theory of light. Located in the context of late 19th century electrodynamics when ether-based, wave theories of light predominated, however, it presented a serious problem that exercised the greatest theoretician of the day." http://philsci-archive.pitt.edu/1743/2/Norton.pdf John Norton: "The Michelson-Morley experiment is fully compatible with an emission theory of light that CONTRADICTS THE LIGHT POSTULATE." http://www.amazon.ca/Introduction-re.../dp/B003YEIA3S James H. Smith, "Introduction à la relativité", édition française dirigée par Jean-Marc Lévy-Leblond, pp. 39-41: "Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant aux lois de la mécanique, il n'y aurait aucune difficulté à comprendre les résultats de l'expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par exemple, qu'une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à un observateur et qu'un rayon de lumière parte de son nez. Si la vitesse de la lumière signifiait vitesse des "particules" de la lumière par rapport à leur source, alors ces "particules" de lumière se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à l'observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui d'une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une certaine vitesse par rapport à leur source. (...) Il nous faut insister sur le fait suivant: QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE SOIT INDÉPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N'EN EXISTAIT AUCUNE PREUVE EXPÉRIMENTALE." http://www.decitre.fr/livres/La-rela.../9782842450199 Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la Science, Paris, 1999, p. 112: "De plus, si l'on admet que la lumière est constituée de particules, comme Einstein l'avait suggéré dans son premier article, 13 semaines plus tôt, le second principe parait absurde: une pierre jetée d'un train qui roule très vite fait bien plus de dégâts que si on la jette d'un train a l'arrêt. Or, d'après Einstein, la vitesse d'une certaine particule ne serait pas indépendante du mouvement du corps qui l'émet! Si nous considérons que la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de recourir à la contraction des longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour expliquer l'échec de l'expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l'avons vu, résista cependant à la tentation d'expliquer ces échecs à l'aide des idées newtoniennes, simples et familières. Il introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu'on pensait en termes d'ondes dans l'éther." La "solution ingénieuse" de Fitzgerald et Lorentz fit le résultat nul de l'expérience compatible avec leur croyance que la vitesse de la lumière était indépendante de la vitesse de l'émetteur - une croyance fausse adoptée plus tard par Einstein. Les conséquences absurdes de cette croyance ont en fait tué la physique contemporaine. Pentcho Valev |
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