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LA SCHIZOPHRENIE EINSTEINIENNE



 
 
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  #1  
Old November 20th 13, 05:13 PM posted to sci.astro
Pentcho Valev
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http://www.universalis.fr/encycloped...te-restreinte/
Encyclopaedia Universalis: "...l'expérience (1887) des deux physiciens américains Albert Abraham Michelson et Edward Williams Morley avait indiqué cependant que la simple loi d'addition (vectorielle) des vitesses issue de la cinématique classique était mise en défaut dans le cas où l'on considère la vitesse de la lumière et celle de la Terre : la vitesse de propagation d'un signal lumineux apparaissait comme indépendante de la vitesse du laboratoire et donc de la vitesse relative de l'instrument de mesure. Pour rendre compte de ce fait, une solution ingénieuse avait été proposée dès les années 1889-1892 par l'Irlandais George Francis Fitzgerald et le Néerlandais Hendrik Antoon Lorentz : tout corps se mouvant dans l'éther serait raccourci par un facteur qui augmenterait avec sa vitesse ; si la vitesse devenait égale à celle de la lumière, il serait complètement aplati."

La loi d'addition des vitesses issue de la cinématique classique n'a pas été mise en défault par l'expérience de Michelson-Morley - plutôt, elle a été confirmée. Le résultat nul de l'expérience montrait que la vitesse de la lumière dépendait et de la vitesse de l'émetteur et de la vitesse de "l'instrument de mesure", comme le prédisait la théorie de l'émission de Newton:

http://www.philoscience.unibe.ch/doc...S07/Norton.pdf
John Norton: "These efforts were long misled by an exaggeration of the importance of one experiment, the Michelson-Morley experiment, even though Einstein later had trouble recalling if he even knew of the experiment prior to his 1905 paper. This one experiment, in isolation, has little force. Its null result happened to be fully compatible with Newton's own emission theory of light. Located in the context of late 19th century electrodynamics when ether-based, wave theories of light predominated, however, it presented a serious problem that exercised the greatest theoretician of the day."

http://philsci-archive.pitt.edu/1743/2/Norton.pdf
John Norton: "The Michelson-Morley experiment is fully compatible with an emission theory of light that CONTRADICTS THE LIGHT POSTULATE."

http://www.amazon.ca/Introduction-re.../dp/B003YEIA3S
James H. Smith, "Introduction à la relativité", édition française dirigée par Jean-Marc Lévy-Leblond, pp. 39-41: "Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant aux lois de la mécanique, il n'y aurait aucune difficulté à comprendre les résultats de l'expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par exemple, qu'une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à un observateur et qu'un rayon de lumière parte de son nez. Si la vitesse de la lumière signifiait vitesse des "particules" de la lumière par rapport à leur source, alors ces "particules" de lumière se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à l'observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui d'une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une certaine vitesse par rapport à leur source. (...) Il nous faut insister sur le fait suivant: QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE SOIT INDÉPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N'EN EXISTAIT AUCUNE PREUVE EXPÉRIMENTALE."

http://www.decitre.fr/livres/La-rela.../9782842450199
Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la Science, Paris, 1999, p. 112: "De plus, si l'on admet que la lumière est constituée de particules, comme Einstein l'avait suggéré dans son premier article, 13 semaines plus tôt, le second principe parait absurde: une pierre jetée d'un train qui roule très vite fait bien plus de dégâts que si on la jette d'un train a l'arrêt. Or, d'après Einstein, la vitesse d'une certaine particule ne serait pas indépendante du mouvement du corps qui l'émet! Si nous considérons que la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de recourir à la contraction des longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour expliquer l'échec de l'expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l'avons vu, résista cependant à la tentation d'expliquer ces échecs à l'aide des idées newtoniennes, simples et familières. Il introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu'on pensait en termes d'ondes dans l'éther."

La "solution ingénieuse" de Fitzgerald et Lorentz fit le résultat nul de l'expérience compatible avec leur croyance que la vitesse de la lumière était indépendante de la vitesse de l'émetteur - une croyance fausse adoptée plus tard par Einstein. Les conséquences absurdes de cette croyance ont en fait tué la physique contemporaine.

Pentcho Valev
  #2  
Old November 20th 13, 07:12 PM posted to sci.astro
Dean Markley
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On Wednesday, November 20, 2013 12:13:08 PM UTC-5, Pentcho Valev wrote:
http://www.universalis.fr/encycloped...te-restreinte/

Encyclopaedia Universalis: "...l'expérience (1887) des deux physiciens américains Albert Abraham Michelson et Edward Williams Morley avait indiqué cependant que la simple loi d'addition (vectorielle) des vitesses issue de la cinématique classique était mise en défaut dans le cas où l'on considère la vitesse de la lumière et celle de la Terre : la vitesse de propagation d'un signal lumineux apparaissait comme indépendante de la vitesse du laboratoire et donc de la vitesse relative de l'instrument de mesure. Pour rendre compte de ce fait, une solution ingénieuse avait été proposée dès les années 1889-1892 par l'Irlandais George Francis Fitzgerald et le Néerlandais Hendrik Antoon Lorentz : tout corps se mouvant dans l'éther serait raccourci par un facteur qui augmenterait avec sa vitesse ; si la vitesse devenait égale à celle de la lumière, il serait complètement aplati."



La loi d'addition des vitesses issue de la cinématique classique n'a pas été mise en défault par l'expérience de Michelson-Morley - plutôt, elle a été confirmée. Le résultat nul de l'expérience montrait que la vitesse de la lumière dépendait et de la vitesse de l'émetteur et de la vitesse de "l'instrument de mesure", comme le prédisait la théorie de l'émission de Newton:



http://www.philoscience.unibe.ch/doc...S07/Norton.pdf

John Norton: "These efforts were long misled by an exaggeration of the importance of one experiment, the Michelson-Morley experiment, even though Einstein later had trouble recalling if he even knew of the experiment prior to his 1905 paper. This one experiment, in isolation, has little force. Its null result happened to be fully compatible with Newton's own emission theory of light. Located in the context of late 19th century electrodynamics when ether-based, wave theories of light predominated, however, it presented a serious problem that exercised the greatest theoretician of the day."



http://philsci-archive.pitt.edu/1743/2/Norton.pdf

John Norton: "The Michelson-Morley experiment is fully compatible with an emission theory of light that CONTRADICTS THE LIGHT POSTULATE."



http://www.amazon.ca/Introduction-re.../dp/B003YEIA3S

James H. Smith, "Introduction à la relativité", édition française dirigée par Jean-Marc Lévy-Leblond, pp. 39-41: "Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant aux lois de la mécanique, il n'y aurait aucune difficulté à comprendre les résultats de l'expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par exemple, qu'une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à un observateur et qu'un rayon de lumière parte de son nez. Si la vitesse de la lumière signifiait vitesse des "particules" de la lumière par rapport à leur source, alors ces "particules" de lumière se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à l'observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui d'une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une certaine vitesse par rapport à leur source. (...) Il nous faut insister sur le fait suivant: QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE SOIT INDÉPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N'EN EXISTAIT AUCUNE PREUVE EXPÉRIMENTALE."



http://www.decitre.fr/livres/La-rela.../9782842450199

Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la Science, Paris, 1999, p. 112: "De plus, si l'on admet que la lumière est constituée de particules, comme Einstein l'avait suggéré dans son premier article, 13 semaines plus tôt, le second principe parait absurde: une pierre jetée d'un train qui roule très vite fait bien plus de dégâts que si on la jette d'un train a l'arrêt. Or, d'après Einstein, la vitesse d'une certaine particule ne serait pas indépendante du mouvement du corps qui l'émet! Si nous considérons que la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de recourir à la contraction des longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour expliquer l'échec de l'expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l'avons vu, résista cependant à la tentation d'expliquer ces échecs à l'aide des idées newtoniennes, simples et familières. Il introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu'on pensait en termes d'ondes dans l'éther."



La "solution ingénieuse" de Fitzgerald et Lorentz fit le résultat nul de l'expérience compatible avec leur croyance que la vitesse de la lumière était indépendante de la vitesse de l'émetteur - une croyance fausse adoptée plus tard par Einstein. Les conséquences absurdes de cette croyance ont en fait tué la physique contemporaine.



Pentcho Valev


Vous êtes baise les écrous.
  #3  
Old November 21st 13, 08:18 AM posted to sci.astro
Pentcho Valev
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http://www.md.ucl.ac.be/didac/physiq.../doppler..html
"Effet Doppler: Lorsque l'observateur ou la source de l'onde se déplacent, la fréquence perçue est modifiée. (...) 1.observateur mobile (v), source fixe == modification de la célérité perçue: c' = c ± v == f' = c'/lambda."

Dans le monde d'Albert le Divin, lorsqu'il s'agit d'ondes lumineuses, la formule:

f' = c'/lambda = (c ± v)/lambda

est vraie, mais la formule:

c' = c ± v

ne l'est pas parce que la formule c'=c doit être vraie, Divine Einstein, yes we all believe in relativity, relativity, relativity. Il y a des scientifiques normaux quand même qui, comme dans le cas cité, n'enseignent pas cet extrême produit de la schizophrénie:

http://www.donbosco-tournai.be/expo-...fetDoppler.pdf
"La variation de la fréquence observée lorsqu'il y a mouvement relatif entre la source et l'observateur est appelée effet Doppler. (...) 6. Source immobile - Observateur en mouvement: La distance entre les crêtes, la longueur d'onde lambda ne change pas. Mais la vitesse des crêtes par rapport à l'observateur change ! L'observateur se rapproche de la source: f'=V'/(lambda)=f(1+Vo/V). (...) L'effet Doppler peut se produire pour toutes les sortes d'ondes."

http://www.hep.man.ac.uk/u/roger/PHY.../lecture18.pdf
Roger Barlow, Professor of Particle Physics: "The Doppler effect - changes in frequencies when sources or observers are in motion - is familiar to anyone who has stood at the roadside and watched (and listened) to the cars go by. It applies to all types of wave, not just sound. (...) Moving Observer. Now suppose the source is fixed but the observer is moving towards the source, with speed v. In time t, ct/lambda waves pass a fixed point. A moving point adds another vt/lambda. So f'=(c+v)/lambda."

http://physics.bu.edu/~redner/211-sp...9_doppler.html
Professor Sidney Redner: "The Doppler effect is the shift in frequency of a wave that occurs when the wave source, or the detector of the wave, is moving. Applications of the Doppler effect range from medical tests using ultrasound to radar detectors and astronomy (with electromagnetic waves). (...) We will focus on sound waves in describing the Doppler effect, but it works for other waves too. (...) Let's say you, the observer, now move toward the source with velocity vO. You encounter more waves per unit time than you did before. Relative to you, the waves travel at a higher speed: v'=v+vO. The frequency of the waves you detect is higher, and is given by: f'=v'/(lambda)=(v+vO)/(lambda)."

http://www.radartutorial.eu/11.coherent/co06.fr.html
"L'effet Doppler est le décalage de fréquence d'une onde acoustique ou électromagnétique entre la mesure à l'émission et la mesure à la réception lorsque la distance entre l'émetteur et le récepteur varie au cours du temps. (...) Pour comprendre ce phénomène, il s'agit de penser à une onde à une fréquence donnée qui est émise vers un observateur en mouvement, ou vis-versa. LA LONGUEUR D'ONDE DU SIGNAL EST CONSTANTE mais si l'observateur se rapproche de la source, il se déplace vers les fronts d'ondes successifs et perçoit donc plus d'ondes par seconde que s'il était resté stationnaire, donc une augmentation de la fréquence.. De la même manière, s'il s'éloigne de la source, les fronts d'onde l'atteindront avec un retard qui dépend de sa vitesse d'éloignement, donc une diminution de la fréquence. Dans le cas sonore, cela se traduit par un son plus aigu lors d'un rapprochement de la source et un son plus grave en s'éloignant de celle-ci. Dans le domaine de la lumière visible, on parle de décalage vers le bleu pour un rapprochement et vers le rouge dans le cas d'éloignement en se référant au spectre lumineux. La même chose s'applique à toutes les gammes d'ondes électromagnétiques dont les ondes utilisées par les radars."

Pentcho Valev
  #4  
Old November 22nd 13, 09:32 AM posted to sci.astro
Pentcho Valev
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http://lecercle.lesechos.fr/economie...t-schizophrene
Marc Lachièze-Rey: "La physique est schizophrène (...) Cette situation particulière permet au physicien d'opérer : relativiste le matin, quantique le soir... mais schizophrène lorsqu'il tente de concilier les deux visions. C'est là que réside le problème fondamental de la physique d'aujourd'hui."

Le matin Thibault Damour n'est pas bien réveillé et les rêveries de la nuit sont comme réelles:

http://www.lepoint.fr/societe/le-cre...1697206_23.php
Thibault Damour: "Or, en physique, au moins depuis Einstein, le passage du temps est une illusion. Nous pouvons, de façon quasi instantanée, voyager dans le temps ; faire par exemple un saut de millions d'années dans le "futur". Cette prédiction de la théorie de la relativité a été vérifiée expérimentalement en mettant des horloges dans des avions volant autour de la Terre ; à leur retour, elles ne marquaient pas la même heure que celles restées à terre. C'est ce qui explique aussi pourquoi nous recevons sur Terre des particules élémentaires à la durée de vie si courte qu'elles ne devraient jamais parvenir jusqu'à nous. Si le temps n'existe pas, comme le suggère la science, cela peut changer notre façon d'appréhender la mort... Bien sûr, cela n'évacue pas la réalité phénoménologique des traces du passage du temps, car, dans l'espace-temps einsteinien intemporel, il existe des copies de nous jeunes et des copies de nous vieux. On peut estimer que la science ne nous donne pas accès à "la réalité", mais seulement à un modèle mathématique de la réalité, mais on peut aussi (ce que je préfère) suivre ses suggestions quand elles indiquent une nouvelle vision philosophique de la réalité. La science, loin d'évacuer le mystère existentiel, ne fait que l'approfondir."

Le soir est triste : on ne fait plus des sauts de millions d'années dans le futur ; hélas, les copies de nous jeunes n'existent plus:

http://hps.master.univ-paris7.fr/cours_du_temps.doc
Etienne Klein: "Aujourd'hui, L'astrophysicien Thibault Damour développe à sa manière des idées qui vont dans le même sens. Selon lui, le temps qui passe (qu'il sagisse d'un fait ou de notre sentiment) est le produit de notre seule subjectivité, un effet que nous devrions au caractère irréversible de notre mise en mémoire, de sorte que la question du cours du temps relèverait non pas de la physique, mais des sciences cognitives. Il écrit : « De même que la notion de température n'a aucun sens si l'on considère un système constitué d'un petit nombre de particules, de même il est probable que la notion d'écoulement du temps n'a de sens que pour certains systèmes complexes, qui évoluent hors de l'équilibre thermodynamique, et qui gèrent d'une certaine façon les informations accumulées dans leur mémoire. » Le temps ne serait donc qu'une apparence d'ordre psychologique : « Dans le domaine d'espace-temps que nous observons, poursuit-il, nous avons l'impression qu'il s'écoule "du bas vers le haut" de l'espace-temps, alors qu'en réalité ce dernier constitue un bloc rigide qui n'est nullement orienté a priori : il ne le devient que pour nous [35]. » L'existence même d'un « cours du temps », ou d'un « passage du temps », n'est ainsi que simple apparence pour de nombreux physiciens contemporains. Certains vont même jusqu'à considérer le passage du temps comme une pure illusion, comme un produit culturel abusivement dérivé de la métaphore du fleuve. C'est en effet la conception dite de l'« univers-bloc » qui semble avoir les faveurs d'une majorité de physiciens. Dans le droit fil de la théorie de la relativité, celle-ci consiste à invoquer un univers constitué d'un continuum d'espace-temps à quatre dimensions, privé de tout flux temporel : tous les événements, qu'ils soient passés, présents et futurs, ont exactement la même réalité, de la même façon que différents lieux coexistent, en même temps et avec le même poids ontologique, dans l'espace. En d'autres termes, les notions de passé ou de futur ne sont que des notions relatives, comme celles d'Est et d'Ouest. En un sens, tout ce qui va exister existe déjà et tout ce qui a existé existe encore. L'espace-temps contient l'ensemble de l'histoire de la réalité comme la partition contient l'uvre musicale : la partition existe sous une forme statique, mais ce qu'elle contient, l'esprit humain l'appréhende généralement sous la forme d'un flux temporel."

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?pause=442163
"Vous dites le temps c'est comme le paysage qui ne bouge pas..."
ETIENNE KLEIN: "Ça c'est une conception c'est pas forcement la bonne mais c'est celle que défend Einstein."
"C'est pas la vôtre?"
ETIENNE KLEIN: "Heu... disons que c'est une conception qui pose des problèmes quand on compare ce que dit la relativité d'Einstein à ce que dit une autre théorie physique qui s'appelle la physique quantique..."

Désespérés, les Einsteiniens regardent dans le noir du Cosmos mais la seule image qu'ils y voient ne fait qu'augmenter la tristesse:

http://k06.kn3.net/603FC1140.jpg

Pentcho Valev
  #5  
Old November 23rd 13, 01:32 PM posted to sci.astro
Pentcho Valev
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La schizophrénie einsteinienne: Les expériences du 19ème siècle ont montré que le temps n'existe pas:

http://www.rfi.fr/emission/20131121-...yager-le-temps
RFI: "Notre invité du jour, l'astrophysicien et cosmologue Marc Lachièze-Rey, s'interrogera autour de la question suivante : «Comment voyager dans le temps?»" (08:35)

Il s'agit avant tout de l'expérience de Michelson-Morley. Selon Marc Lachièze-Rey, elle a "convaincu les physiciens que la vitesse de la lumière dans le vide est invariante. En particulier, la vitesse de la lumière ne s'ajoute ni ne se retranche à celle de sa source si celle-ci est en mouvement":

http://www.pourlascience.fr/ewb_page...vite-26042.php
Marc Lachièze-Rey: "Mais au cours du XIXe siècle, diverses expériences, et notamment celle de Michelson et Morley, ont convaincu les physiciens que la vitesse de la lumière dans le vide est invariante. En particulier, la vitesse de la lumière ne s'ajoute ni ne se retranche à celle de sa source si celle-ci est en mouvement."

Et comme "la vitesse de la lumière ne s'ajoute ni ne se retranche à celle de sa source si celle-ci est en mouvement", il est facile de déduire que les temps propres des observareurs en mouvement l'un par rapport à l'autre ne sont pas les mêmes, donc le temps universel de Newton n'existe pas, Divine Einstein, yes we all believe in relativity, relativity, relativity.

Le problème c'est que l'expérience de Michelson-Morley, du moins en 1887 quand Fitzgerald et Lorentz n'avaient encore pas commencé leur tour de passe-passe, a montré le contraire - que la vitesse de la lumière est variable, comme prédit par la théorie de l'émission de Newton, et donc s'ajoute et se retranche à celle de la source lumineuse si celle-ci est en mouvement:

http://www.philoscience.unibe.ch/doc...S07/Norton.pdf
John Norton: "These efforts were long misled by an exaggeration of the importance of one experiment, the Michelson-Morley experiment, even though Einstein later had trouble recalling if he even knew of the experiment prior to his 1905 paper. This one experiment, in isolation, has little force. Its null result happened to be fully compatible with Newton's own emission theory of light. Located in the context of late 19th century electrodynamics when ether-based, wave theories of light predominated, however, it presented a serious problem that exercised the greatest theoretician of the day."

http://philsci-archive.pitt.edu/1743/2/Norton.pdf
John Norton: "The Michelson-Morley experiment is fully compatible with an emission theory of light that CONTRADICTS THE LIGHT POSTULATE."

http://www.amazon.ca/Introduction-re.../dp/B003YEIA3S
James H. Smith, "Introduction à la relativité", édition française dirigée par Jean-Marc Lévy-Leblond, pp. 39-41: "Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant aux lois de la mécanique, il n'y aurait aucune difficulté à comprendre les résultats de l'expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par exemple, qu'une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à un observateur et qu'un rayon de lumière parte de son nez. Si la vitesse de la lumière signifiait vitesse des "particules" de la lumière par rapport à leur source, alors ces "particules" de lumière se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à l'observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui d'une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une certaine vitesse par rapport à leur source. (...) Il nous faut insister sur le fait suivant: QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE SOIT INDÉPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N'EN EXISTAIT AUCUNE PREUVE EXPÉRIMENTALE."

http://www.decitre.fr/livres/La-rela.../9782842450199
Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la Science, Paris, 1999, p. 112: "De plus, si l'on admet que la lumière est constituée de particules, comme Einstein l'avait suggéré dans son premier article, 13 semaines plus tôt, le second principe parait absurde: une pierre jetée d'un train qui roule très vite fait bien plus de dégâts que si on la jette d'un train a l'arrêt. Or, d'après Einstein, la vitesse d'une certaine particule ne serait pas indépendante du mouvement du corps qui l'émet! Si nous considérons que la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de recourir à la contraction des longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour expliquer l'échec de l'expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l'avons vu, résista cependant à la tentation d'expliquer ces échecs à l'aide des idées newtoniennes, simples et familières. Il introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu'on pensait en termes d'ondes dans l'éther."

Pentcho Valev
  #6  
Old November 24th 13, 08:52 AM posted to sci.astro
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Etienne Klein et Marc Lachièze-Rey: Selon la théorie de Maxwell, la vitesse de la lumière ne dépend pas de la vitesse de l'observateur:

http://www.amazon.com/The-Quest-Unit.../dp/019512085X
The Quest for Unity: The Adventure of Physics, Etienne Klein, Marc Lachièze-Rey, p. 47: "Einstein next took one of the implicit consequences of Maxwell's theory and elevated it to the status of principle. It says that light must always travel at the same speed c, equal to 300,000 km/s, regardless of any possible motion of an observer."

Gabrielle Bonnet: Selon la théorie de Maxwell, la vitesse de la lumière dépend de la vitesse de l'observateur:

http://culturesciencesphysique.ens-l..._CSP_relat.xml
Gabrielle Bonnet, École Normale Supérieure de Lyon: "Les équations de Maxwell font en particulier intervenir une constante, c, qui est la vitesse de la lumière dans le vide. Par un changement de référentiel classique, si c est la vitesse de la lumière dans le vide dans un premier référentiel, et si on se place désormais dans un nouveau référentiel en translation par rapport au premier à la vitesse constante v, la lumière devrait désormais aller à la vitesse c-v si elle se déplace dans la direction et le sens de v, et à la vitesse c+v si elle se déplace dans le sens contraire."

Gabrielle Bonnet a raison mais Etienne Klein et Marc Lachièze-Rey "couldn't care less". Tous les trois - Klein, Lachièze-Rey et Bonnet - ne s'intéressent qu'aux salaires (Klein veut aussi que l'on l'admire "vraiment beaucoup"). Les contradictions flagrantes de ce type ont tué la science - elle est morte depuis longtemps et on ne peut pas la restaurer. Mais on peut se lamenter sur sa tombe - cela apporte un peu plus d'argent:

http://www.i-sem.net/press/jmll_isem_palermo.pdf
Jean-Marc Lévy-Leblond: "La science souffre d'une forte perte de crédit, au sens propre comme au sens figuré : son soutien politique et économique, comme sa réputation intellectuelle et culturelle connaissent une crise grave."

http://archives.lesechos.fr/archives...077-80-ECH.htm
"Physicien au CEA, professeur et auteur, Etienne Klein s'inquiète des relations de plus en plus conflictuelles entre la science et la société. (...) « Je me demande si nous aurons encore des physiciens dans trente ou quarante ans », remarque ce touche-à-tout aux multiples centres d'intérêt : la constitution de la matière, le temps, les relations entre science et philosophie. (...) Etienne Klein n'est pas optimiste. Selon lui, il se pourrait bien que l'idée de progrès soit tout bonnement « en train de mourir sous nos yeux »."

http://archipope.over-blog.com/article-12278372.html
"Nous nous trouvons dans une période de mutation extrêmement profonde. Nous sommes en effet à la fin de la science telle que l'Occident l'a connue », tel est constat actuel que dresse Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien théoricien, épistémologue et directeur des collections scientifiques des Editions du Seuil."

http://www.inra.fr/dpenv/pdf/LevyLeblondC56.pdf
Jean-Marc Lévy-Leblond: "Il est peut-être trop tard. Rien ne prouve, je le dis avec quelque gravité, que nous soyons capables d'opérer aujourd'hui ces nécessaires mutations. L'histoire, précisément, nous montre que, dans l'histoire des civilisations, les grands épisodes scientifiques sont terminés... (...) Rien ne garantit donc que dans les siècles à venir, notre civilisation, désormais mondiale, continue à garder à la science en tant que telle la place qu'elle a eue pendant quelques siècles."

Pentcho Valev
 




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