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Two years of amazing discoveries for Canada's "Humble Space Telescope"



 
 
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Old July 1st 05, 09:20 AM
Jacques van Oene
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Default Two years of amazing discoveries for Canada's "Humble Space Telescope"

(English Text Follows)



Deux années de découvertes extraordinaires pour « l'humble télescope
spatial » du Canada



Longueuil, le 30 juin 2005 - Lancé il y a deux ans par l'Agence spatiale
canadienne (ASC), « l'humble télescope spatial » du Canada a rapidement
commencé à faire de fascinantes observations, dépassant la capacité de tout
autre instrument d'observation spatial ou terrestre. Le télescope MOST, qui
a la taille d'une mallette, est installé sur une orbite à 820 km d'altitude
et peut fixer une étoile pendant huit semaines. Grâce à sa grande précision
et à sa durée d'observation, MOST peut surveiller les subtiles variations
des étoiles et révéler des phénomènes impossibles à observer depuis la
Terre.



Révolutionner les théories des astronomes
L'une des premières découvertes de MOST et de son équipe scientifique,
dirigée par Jaymie Matthews de l'Université de la Colombie-Britannique, a
complètement révolutionné les théories des astronomes concernant certaines
étoiles. D'ailleurs, les résultats inattendus de ces observations ont été
publiés en juillet 2004 dans la prestigieuse revue scientifique Nature. Lors
de l'observation de Procyon, l'une des étoiles les mieux connues de la
galaxie, l'équipe a remarqué que l'astre ne présentait aucune oscillation,
contrairement à ce que laissaient croire les théories et les observations
effectuées depuis la Terre au cours des vingt dernières années. À leur
grande surprise, Procyon s'est révélé être un astre qui émet une lueur
continue. Cette découverte a amené plusieurs astronomes travaillant à
l'élaboration de futures missions spatiales à retourner à leurs ordinateurs
et à redéfinir leurs modèles.

Une étoile obéissant au pas d'une planète?
MOST a également fait la découverte d'un étonnant système planétaire, tau
Bootis, où une planète géante semble forcer son étoile mère à tourner sur
elle-même en synchronisme avec le mouvement de la planète sur son orbite.
« Les astronomes n'ont jamais rien vu de tel », de dire M. Matthews. Selon
toute vraisemblance, seule l'enveloppe gazeuse externe de l'étoile subit
l'influence de la planète, un peu à l'instar du système Terre-Lune où la
Lune exerce une légère influence sur la mince couche d'eau recouvrant la
surface de la Terre (phénomène des marées), influence qui n'est cependant
pas suffisante pour entraîner toutes les couches de la Terre dans un
mouvement rotatif synchronisé.



Une étoile intrigante, réglée comme une horloge
Le télescope spatial MOST a fourni aux astronomes Laure Lefèvre et Anthony
Moffat (de l'Université de Montréal) et à Sergueï Marchenko (de la Western
Kentucky University) de nouveaux indices concernant une étoile exotique au
moins dix fois plus massive que le Soleil et qui éjecte dans l'espace plus
de 100 billions de tonnes de gaz par seconde. L'équipe responsable de la
mission MOST, qui a étudié cet astre pendant cinq semaines, a découvert un
cycle dans le comportement erratique de cet astre. Ce type d'étoile massive
est reconnu depuis longtemps pour ses variations complexes et en apparence
irrégulières de luminosité, ainsi que pour ses éjections de vents violents.
Or, grâce à ses observations, MOST a permis de découvrir que, sous son
aspect chaotique, cette étoile était réglée comme une horloge, la variation
de luminosité correspondant à un cycle stable de 10 heures. « La découverte
d'un cycle stable dans une étoile de ce type équivaut pour les astronomes à
découvrir la pierre de Rosette », exprime Laure Lefèvre, membre de l'équipe
scientifique.



De la théorie à la pratique
M. David Guenther de l'Université Saint Mary d'Halifax, en Nouvelle-Écosse,
et les membres de l'équipe scientifique responsable de la mission MOST ont
découvert des vibrations déphasées dans une étoile proche de notre système
et semblable au Soleil appelée eta Bootis. « Nos modèles stellaires
théoriques sont quelque peu décalés par rapport aux données sur eta Bootis.
Cela signifie que nous devons peaufiner nos modèles informatiques », de
souligner M. Guenther. « En utilisant l'étoile eta Bootis comme référence,
c'est-à-dire comme un "diapason" stellaire, les modèles informatiques
retouchés permettront aux astronomes de mieux comprendre notre propre
étoile, le Soleil ».

Partie de cache-cache cosmique avec une planète lointaine
Les instruments de MOST sont si sensibles qu'ils sont capables de détecter
la présence de planètes évoluant autour d'étoiles lointaines en mesurant
simplement la variation de la lumière émise par ces systèmes. Les
scientifiques peuvent même déduire d'importants indices concernant
l'atmosphère et la couverture nuageuse des exoplanètes (ces planètes qui
tournent autour d'étoiles autres que le Soleil). Vers la fin de l'été 2005,
les membres de l'équipe scientifique de MOST pointeront pendant 45 jours le
télescope spatial vers la planète HD209458b, qui a été découverte plus tôt
cette année par l'observatoire spatial Spitzer de la NASA. Ils espèrent
ainsi avoir une meilleure idée de la composition de l'atmosphère de cette
planète et obtenir des données sur son climat (température, pression
atmosphérique et couvert nuageux).



La mission MOST (microvariabilité et oscillations stellaires) est une
initiative dirigée par l'Agence spatiale canadienne. Dynacon Inc., de
Mississauga, en Ontario, est l'entrepreneur principal chargé de la
fabrication et de l'exploitation du satellite, en collaboration avec
l'Institut d'études aérospatiales de l'Université de Toronto (UTIAS) à titre
de principal sous-traitant. L'Université de la Colombie-Britannique est le
principal entrepreneur en ce qui concerne la mise au point des instruments
du télescope et leur exploitation scientifique. MOST est suivi et exploité
par le biais d'un réseau mondial de stations au sol réparties à l'UTIAS, à
l'Université de la Colombie-Britannique et à l'Université de Vienne.



-30-





Pour information



Nicholas Girard

Relations avec les médias

Agence spatiale canadienne

Téléphone : (450) 926-4370

Courriel :

* * *



Two years of amazing discoveries for Canada's "Humble Space Telescope"



Longueuil, June 30, 2005 - Soon after its launch two years ago by the
Canadian Space Agency (CSA), Canada's "Humble Space Telescope" started
making amazing observations-beyond the capacity of any other Earth- or
space-based instrument. MOST, our suitcase-sized space telescope orbiting at
820 km, can fix its gaze upon a single star for up to eight weeks at a time.
And with its unique combination of steady observation time and precision
pointing, MOST can look for subtle variations in stars that are impossible
to observe from Earth.



Shaking up accepted theories
One of the first discoveries made by MOST and its science team is causing
astronomers to reconsider theories about some stars. The prestigious science
journal Nature published the unexpected findings of the team, headed by Dr.
Jaymie Matthews of the University of British Columbia, in July 2004.
Procyon, one of the best-known stars in the galaxy, showed none of the
pulsations predicted by over 20 years of theory and observations from Earth.
To the team's amazement, Procyon turned out to be a flatliner. The finding
has led many astronomers working on future space missions to go back to
their computers and redefine their models.

Is a star obeying a planet?
MOST also found a remarkable planetary system where a giant planet seems to
be forcing its parent star to rotate in lockstep with the planet's orbit.
"The interactions between the star and the giant planet in the tau Bootis
system are unlike anything astronomers have seen before," said Dr. Matthews.
It's likely that only the surface layers of gas in the star have succumbed
to the planet's influence, just as the Moon causes a bulge in the water
layer of the Earth's surface creating the tide, but does not force the whole
mass of Earth to rotate in step.



Bizarre star brightens like clockwork
MOST has given astronomers Laure Lefèvre and Anthony Moffat (both of the
Université de Montréal), and Sergey Marchenko (Western Kentucky University)
new clues about an exotic star, at least ten times more massive than our
Sun, spewing gas into space at a rate of more than 100 trillion tonnes per
second. The MOST team spent five weeks studying the star and have found a
pattern in its erratic behaviour. This type of massive star has long been
known to exhibit complex, seemingly chaotic, brightness variations
associated with the turbulent high-speed winds they eject into space. But
steady observation by MOST revealed a clock in the chaos: a stable variation
pattern that repeats every 10 hours. "For astronomers studying massive
stars, finding a clock in this type of star is like finding the Rosetta
stone," says team member Laure Lefèvre.



Tuning theoretical models to stars
Dr. David Guenther of Saint Mary's University, in Halifax, Nova Scotia, and
the MOST science team have discovered "out-of-tune" vibrations in the nearby
sun-like star eta Bootis. Dr. Guenther explains, "Our theoretical star
models are slightly out of tune compared to eta Bootis. This means we need
to tweak our computer models." If eta Bootis is used as a reference, like a
stellar tuning fork, the adjusted computer models will help astronomers
better understand our own star, the Sun.

Playing hide-and-seek with a far-away planet
MOST is so sensitive it can detect the presence of planets orbiting distant
stars by measuring variations of light in the system. Scientist can even
deduct indications of the atmosphere and cloud cover of exoplanets, that is,
planets orbiting stars other than the Sun. At the end of summer 2005, the
MOST science team will set the telescope on a 45-day stakeout to observe
planet HD209458b, discovered earlier this year by NASA's Spitzer Space
Observatory. They hope to get a clearer picture of the composition of the
planet's atmosphere and weather-its temperature, pressure, and cloud cover.



MOST (for "microvariability and oscillations of stars") is a Canadian Space
Agency mission. Dynacon Inc. of Mississauga, Ontario, is the prime
contractor for the satellite and its operation, with the University of
Toronto Institute for Aerospace Studies (UTIAS) as a major subcontractor.
The University of British Columbia (UBC) is the main contractor for the
instrument and scientific operations of the MOST mission. MOST is tracked
and operated through a global network of ground stations at UTIAS, UBC, and
the University of Vienna.



- 30 -



For more information:



Nicholas Girard

Media Relations

Canadian Space Agency

Tel.: (450) 926-4370

E-mail:



--
--------------

Jacques :-)

www.spacepatches.info


 




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