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Old July 5th 11, 07:02 AM posted to sci.astro,sci.math
Pentcho Valev
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Default GUILTY CONSCIENCE IN EINSTEINIANA'S SCHIZOPHRENIC WORLD

Gatekeepers of professional physics shed crocodile tears but still
some guilty conscience is beginning to emerge:

http://www.place-publique.fr/spip.php?article6280
"On observe ces dernières années une désertion des filières
scientifiques qui témoigne du déclin de la formation scientifique des
jeunes. (...) Les questions posées avec le plus d’insistance par les
jeunes mais aussi les moins jeunes concernent les liens entre science
et pouvoir, entre science et démocratie. C’est ce que souligne une
étude menée par Etienne Klein... (...) Les sciences et les techniques
sont devenues un sujet politique, au sens large et de manière
prosaïque, une sorte de boite noire. « Il existe un sentiment de
désinformation et de dépossession démocratique du débat sciences/
société, souligne ce rapport. La science est perçue comme un
instrument de pouvoir dont l'effet advient de façon déterministe »."

http://www.dogma.lu/txt/EK-ScienceQuiestion.htm
Etienne Klein: "Votre science dit-elle réellement le vrai ? Comment
osez-vous prétendre qu'elle se réfère à la rationalité alors que les
jugements esthétiques, les préjugés métaphysiques et autres désirs
subjectifs imprégnent sinon sa démarche tout entière, du moins
certaines de ses phases ? Votre légitimité incontestée est-elle fondée
sur autre chose que des effets de pouvoir ? Les mythes, que vous
méprisez, ne disent-ils pas eux aussi une part de la vérité ? Le
relativisme bénéficie, sous toutes ses formes, d'une sympathie
intellectuelle quasi-spontanée. Pourquoi séduit-il tant ceux qui
s'interrogent sur la portée des discours de la science ? Sans doute
parce que, abusivement interprété comme une remise en cause des
prétentions de cette dernière, il semble nourrir un soupçon qui se
généralise, celui de l'imposture : « Finalement, (là comme ailleurs)
tout est relatif. » (...) Comment inciter ceux qui ne connaissent pas
la science à vouloir la connaître ? Comment convertir le droit de
savoir, légitime mais gratuit en termes d'effort, en désir de
connaître, qui, lui, demande un engagement chronophage et un véritable
travail personnel ? Et comment inciter les moins intéressés d'entre
nous à se tourner vers les scientifiques pour les questionner : " Que
faites-vous au juste ? Que savez-vous exactement ? En quoi ce que vous
proposez est-il pertinent pour nous ? " Réciproquement, comment
obliger les experts à ne plus s'en tenir à leurs seules propres
raisons et à écouter celles des autres ?"

http://archives.lesechos.fr/archives...077-80-ECH.htm
"Physicien au CEA, professeur et auteur, Etienne Klein s'inquiète des
relations de plus en plus conflictuelles entre la science et la
société. (...) « Je me demande si nous aurons encore des physiciens
dans trente ou quarante ans », remarque ce touche-à-tout aux multiples
centres d'intérêt : la constitution de la matière, le temps, les
relations entre science et philosophie. (...) Etienne Klein n'est pas
optimiste. Selon lui, il se pourrait bien que l'idée de progrès soit
tout bonnement « en train de mourir sous nos yeux »."

Guilty conscience par excellence:

http://hps.master.univ-paris7.fr/cours_du_temps.doc
Etienne Klein: "Aujourd'hui, L'astrophysicien Thibault Damour
développe à sa manière des idées qui vont dans le même sens. Selon
lui, le temps qui passe (qu'il sagisse d'un fait ou de notre
sentiment) est le produit de notre seule subjectivité, un effet que
nous devrions au caractère irréversible de notre mise en mémoire, de
sorte que la question du cours du temps relèverait non pas de la
physique, mais des sciences cognitives. Il écrit : « De même que la
notion de température n'a aucun sens si l'on considère un système
constitué d'un petit nombre de particules, de même il est probable que
la notion d'écoulement du temps n'a de sens que pour certains systèmes
complexes, qui évoluent hors de l'équilibre thermodynamique, et qui
gèrent d'une certaine façon les informations accumulées dans leur
mémoire. » Le temps ne serait donc qu'une apparence d'ordre
psychologique : « Dans le domaine d'espace-temps que nous observons,
poursuit-il, nous avons l'impression qu'il s'écoule "du bas vers le
haut" de l'espace-temps, alors qu'en réalité ce dernier constitue un
bloc rigide qui n'est nullement orienté a priori : il ne le devient
que pour nous [35]. » L'existence même d'un « cours du temps », ou
d'un « passage du temps », n'est ainsi que simple apparence pour de
nombreux physiciens contemporains. Certains vont même jusqu'à
considérer le passage du temps comme une pure illusion, comme un
produit culturel abusivement dérivé de la métaphore du fleuve. C'est
en effet la conception dite de l'« univers-bloc » qui semble avoir les
faveurs d'une majorité de physiciens. Dans le droit fil de la théorie
de la relativité, celle-ci consiste à invoquer un univers constitué
d'un continuum d'espace-temps à quatre dimensions, privé de tout flux
temporel : tous les événements, qu'ils soient passés, présents et
futurs, ont exactement la même réalité, de la même façon que
différents lieux coexistent, en même temps et avec le même poids
ontologique, dans l'espace. En d'autres termes, les notions de passé
ou de futur ne sont que des notions relatives, comme celles d'Est et
d'Ouest. En un sens, tout ce qui va exister existe déjà et tout ce qui
a existé existe encore. L'espace-temps contient l'ensemble de
l'histoire de la réalité comme la partition contient l'uvre musicale :
la partition existe sous une forme statique, mais ce qu'elle contient,
l'esprit humain l'appréhende généralement sous la forme d'un flux
temporel."

A honest acccount of the problem:

http://www.informaworld.com/smpp/con...ent=a909857880
Peter Hayes "The Ideology of Relativity: The Case of the Clock
Paradox" : Social Epistemology, Volume 23, Issue 1 January 2009, pages
57-78
Peter Hayes: "The prediction that clocks will move at different rates
is particularly well known, and the problem of explaining how this can
be so without violating the principle of relativity is particularly
obvious. The clock paradox, however, is only one of a number of simple
objections that have been raised to different aspects of Einstein's
theory of relativity. (Much of this criticism is quite apart from and
often predates the apparent contradiction between relativity theory
and quantum mechanics.) It is rare to find any attempt at a detailed
rebuttal of these criticisms by professional physicists. However,
physicists do sometimes give a general response to criticisms that
relativity theory is syncretic by asserting that Einstein is logically
consistent, but that to explain why is so difficult that critics lack
the capacity to understand the argument. In this way, the handy claim
that there are unspecified, highly complex resolutions of simple
apparent inconsistencies in the theory can be linked to the charge
that antirelativists have only a shallow understanding of the matter,
probably gleaned from misleading popular accounts of the theory.
The claim that the theory of relativity is logically consistent for
reasons that are too complex for non-professionals to grasp is not
only convenient, but is rhetorically unassailable - as whenever a
critic disproves one argument, the professional physicist can allude
to another more abstruse one. Einstein's transformation of the clock
paradox from a purported expression of the special theory to a
purported expression of the much more complicated general theory is
one example of such a defence. (...)
The defence of complexity implies that the novice wishing to enter the
profession of theoretical physics must accept relativity on faith. It
implicitly concedes that, without an understanding of relativity
theory's higher complexities, it appears illogical, which means that
popular "explanations" of relativity are necessarily misleading. But
given Einstein's fame, physicists do not approach the theory for the
first time once they have developed their expertise. Rather, they are
exposed to and probably examined on popular explanations of relativity
in their early training. How are youngsters new to the discipline
meant to respond to these accounts? Are they misled by false
explanations and only later inculcated with true ones? What happens to
those who are not misled? Are they supposed to accept relativity
merely on the grounds of authority? The argument of complexity
suggests that to pass the first steps necessary to join the physics
profession, students must either be willing to suspend disbelief and
go along with a theory that appears illogical; or fail to notice the
apparent inconsistencies in the theory; or notice the inconsistencies
and maintain a guilty silence in the belief that this merely shows
that they are unable to understand the theory.
The gatekeepers of professional physics in the universities and
research institutes are disinclined to support or employ anyone who
raises problems over the elementary inconsistencies of relativity. A
winnowing out process has made it very difficult for critics of
Einstein to achieve or maintain professional status. Relativists are
then able to use the argument of authority to discredit these critics.
Were relativists to admit that Einstein may have made a series of
elementary logical errors, they would be faced with the embarrassing
question of why this had not been noticed earlier. Under these
circumstances the marginalisation of antirelativists, unjustified on
scientific grounds, is eminently justifiable on grounds of
realpolitik. Supporters of relativity theory have protected both the
theory and their own reputations by shutting their opponents out of
professional discourse."

Pentcho Valev