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Old October 23rd 11, 03:05 PM posted to sci.astro,sci.math
Pentcho Valev
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Default Einstein, Poincaré, Newton

http://www.bourbaphy.fr/damourtemps.pdf
Thibault Damour: "The paradigm of the special relativistic upheaval of
the usual concept of time is the twin paradox. Let us emphasize that
this striking example of time dilation proves that time travel
(towards the future) is possible. As a gedanken experiment (if we
neglect practicalities such as the technology needed for reaching
velocities comparable to the velocity of light, the cost of the fuel
and the capacity of the traveller to sustain high accelerations), it
shows that a sentient being can jump, "within a minute" (of his
experienced time) arbitrarily far in the future, say sixty million
years ahead, and see, and be part of, what (will) happen then on
Earth. This is a clear way of realizing that the future "already
exists" (as we can experience it "in a minute"). No wonder that many
people, attached to the usual idea of an external flow of time,
refused to believe that the travelling twin will come back younger
than his sedentary brother."

Aujourd'hui personne ne le croit, Thibault Damour, même Etienne Klein,
le propagandiste d'Einsteiniana en France:

http://hps.master.univ-paris7.fr/cours_du_temps.doc
Etienne Klein: "Aujourd'hui, L'astrophysicien Thibault Damour
développe à sa manière des idées qui vont dans le même sens. Selon
lui, le temps qui passe (qu'il sagisse d'un fait ou de notre
sentiment) est le produit de notre seule subjectivité, un effet que
nous devrions au caractère irréversible de notre mise en mémoire, de
sorte que la question du cours du temps relèverait non pas de la
physique, mais des sciences cognitives. Il écrit : « De même que la
notion de température n'a aucun sens si l'on considère un système
constitué d'un petit nombre de particules, de même il est probable que
la notion d'écoulement du temps n'a de sens que pour certains systèmes
complexes, qui évoluent hors de l'équilibre thermodynamique, et qui
gèrent d'une certaine façon les informations accumulées dans leur
mémoire. » Le temps ne serait donc qu'une apparence d'ordre
psychologique : « Dans le domaine d'espace-temps que nous observons,
poursuit-il, nous avons l'impression qu'il s'écoule "du bas vers le
haut" de l'espace-temps, alors qu'en réalité ce dernier constitue un
bloc rigide qui n'est nullement orienté a priori : il ne le devient
que pour nous [35]. » L'existence même d'un « cours du temps », ou
d'un « passage du temps », n'est ainsi que simple apparence pour de
nombreux physiciens contemporains. Certains vont même jusqu'à
considérer le passage du temps comme une pure illusion, comme un
produit culturel abusivement dérivé de la métaphore du fleuve. C'est
en effet la conception dite de l'« univers-bloc » qui semble avoir les
faveurs d'une majorité de physiciens. Dans le droit fil de la théorie
de la relativité, celle-ci consiste à invoquer un univers constitué
d'un continuum d'espace-temps à quatre dimensions, privé de tout flux
temporel : tous les événements, qu'ils soient passés, présents et
futurs, ont exactement la même réalité, de la même façon que
différents lieux coexistent, en même temps et avec le même poids
ontologique, dans l'espace. En d'autres termes, les notions de passé
ou de futur ne sont que des notions relatives, comme celles d'Est et
d'Ouest. En un sens, tout ce qui va exister existe déjà et tout ce qui
a existé existe encore. L'espace-temps contient l'ensemble de
l'histoire de la réalité comme la partition contient l'uvre musicale :
la partition existe sous une forme statique, mais ce qu'elle contient,
l'esprit humain l'appréhende généralement sous la forme d'un flux
temporel."

Sortez de votre trou, Thibault Damour, et proclamez, officiellement,
la fin de la Théorie Divine d'Albert le Divin. Puis on devra réanimer
la science morte.

Pentcho Valev